La terrine de campagne bio

Vous avez choisi des porcs nés, élevés, abattus et transformés en France ! Le savoir-faire artisanal français de la terrine de campagne est mis à l’honneur. C’est un gage de qualité qui ne se paye pas plus cher et qui limite l’impact carbone (moins de transport de la viande jusqu’au lieu de transformation).

Bon à savoir : en Europe, la production porcine biologique est estimée à 1,4 millions de porcs en 2018. Les quatre principaux pays producteurs sont la France, l’Allemagne, le Danemark et les Pays Bas, qui représentent près de 80 % du cheptel européen. Les prix de la viande de porc biologique ne sont pas soumis à une régulation spécifique en Europe. Ils dépendent de l’offre et de la demande et sont donc assez fluctuants, ce qui explique pourquoi la viande origine France n’est pas forcément plus chère qu’ailleurs.

La majorité a voté pour la terrine de campagne traditionnelle ! La terrine de campagne comme on l’aime, à tartiner sur une belle tranche de pain pour l’apéro. Vous avez été nombreux à voter pour la terrine de campagne au piment d’Espelette. Il se pourrait bien que vos souhaits soient exaucés... Cette recette est tout aussi traditionnelle, mais on y ajoute une pointe de piment d’Espelette pour réveiller les papilles. Le prix est lui aussi un peu plus pimenté mais l’empreinte carbone est quasi identique !

• Vos papilles ont parlés !
• Terrine végétale : Une délicieuse alternative non animale, avec en prime un impact carbone environ 4 fois plus faible qu’une terrine au porc ! Faite avec une base de légumineuses ou de protéines végétales, elle peut ressembler comme deux gouttes d’eau à de la viande en termes de goût, de texture et d’odeur, mais promis, ce n’est pas de la viande.
• Rillettes de poulet : Quoi de meilleur que des rillettes de poulet fondantes ? L’impact carbone est moins élevé que pour le porc, car leur élevage requiert moins d’espace et les besoins alimentaires sont moins importants (environ 0,85 kg d’aliments et 30 cl d’eau par jour pour un poulet). Néanmoins, avant de se régaler, il faudra attendre la fin de l’épidémie de grippe aviaire qui frappe la France depuis l'année 2021 et qui fragilise la production des éleveurs de volaille bio.
• Rillettes de porc : Miam, mais il faut tout de même savoir que le porc est une viande beaucoup plus émissive que la volaille car les porcs ont des besoins en alimentation et en eau très élevés (environ 3 kg d’aliments et 8 litres d’eau par jour pour un porc de 80 kg) et leur élevage nécessite plus d’espace.
• Terrine de foie de volaille : Une autre recette emblématique du terroir français dans laquelle on retrouve un délicieux mélange de porc et de volaille. Ce mélange est aussi un entre-deux en termes d’empreinte carbone !
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• Si vous souhaitez en apprendre plus, venez lire notre article de Blog dédié à l’empreinte carbone des aliments !
• Sources : Chambre d’Agriculture de Bretagne / Agribalyse / ADEME